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Ground Zero

2015 – Graphite sur papier et vidéoprojection

150 x 230 cm et 150 x 230 cm


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Ce projet d’installation émane d’une question récurrente que je tente de résoudre dans mon travail plastique ; comment peindre, dessiner (d’) après l’image médiatique ? 

Dessiner d’après photographie serait (alors) une manière d’en contrarier leur mouvement, le ralentir, tenter des les figer un instant en leur offrant une autre postérité, une autre visibilité. Entre construction et déconstruction, entre image médiatique virale et peinture d’Histoire, ce n’est ni vraiment un dessin ni vraiment une image.

Ground Zero est un terme utilisé pour indiqué le point précis d’une explosion. Il définit alors un espace situé entre déconstruction et construction. Un entre deux en transition, en métamorphose.
A l’heure où nous serions, nous spectateurs, finalement pris en tension simultanément, entre l’écriture d’un réel et d’une actualité toujours plus
immédiate, et la sauvegarde d’un passé idéalisé, cette installation se veut comme un espace de vide. Un temps mort. Un Groud Zero. Il s’agit en définitive d’offir un espace de vide. Un instant de pause.