Extended territory
2016 – Réalisé avec ANTHRACITE Sable et impression numérique 3D 120 x 250 x 30 cm Plus d’images : « À partir d’images de sols prélevées en Palestine et injectées dans un processus informatique d’élévation puis d’impression 3D, l’idée est de donner corps ces images dans leur matériau d’origine. Il s’agit donc de recréer le sol pris en photographie, par empreintes des éléments générés en 3D sur du sable disposé à terre, dans l’espace d’exposition. Le spectateur est ensuite invité à déambuler sur cette zone « latente » comme le définit l’artiste lui-même, afin de réactiver le sens de l’image, et d’inviter pratiquer ces images au delà des frontières. » Margaux Estivill
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Ground Zero
2015 – Graphite sur papier et vidéoprojection 150 x 230 cm et 150 x 230 cm Plus d’images : Ce projet d’installation émane d’une question récurrente que je tente de résoudre dans mon travail plastique ; comment peindre, dessiner (d’) après l’image médiatique ? Dessiner d’après photographie serait (alors) une manière d’en contrarier leur mouvement, le ralentir, tenter des les figer un instant en leur offrant une autre postérité, une autre visibilité. Entre construction et déconstruction, entre image médiatique virale et peinture d’Histoire, ce n’est ni vraiment un dessin ni vraiment une image. Ground Zero est un terme utilisé pour indiqué le point précis d’une explosion. Il définit alors un espace situé entre déconstruction et construction. Un entre deux en transition, en métamorphose. A l’heure où nous serions, nous spectateurs, finalement pris en tension simultanément, entre l’écriture d’un réel et d’une actualité toujours plus immédiate, et la sauvegarde d’un passé idéalisé, cette installation se veut comme un espace de vide. Un temps mort. Un Groud Zero. Il s’agit en définitive d’offir un espace de vide. Un instant de pause.
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The Wall / Ruine 2.0
2015 – Béton, ciment et impression numérique 3D 100 x 500 x 10 cm Plus d’images : Ce mur est une simulation de ruine. À partir d’images de murs en ruine prélevées sur Internet et injectées dans un processus informatique d’élévation puis d’impression 3D, l’idée est de donner corps ces images dans leur matériau d’origine. Obtenu à partir d’une image générique de ruine, les parpaings sont recouvert de leur propre image. Enveloppé dans sa propre représentation, ce mur pourrait lui même devenir une image de ruine générique et ainsi, être réemployé au sein de ce processus.
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The piece of metal
2015 – Impression numérique sur contreplaqué et vidéoprojection 80 x 110 et 50 x 30 cm À la façon d’une reconstituion muséographique, ce projet vise à remettre en scène la pièce métallique responsable de l’accident tristement mythique du Concorde, le 25 juillet 2000. Basé sur un processus mécanisé quasi-automatique ; scan 3D d’une image en 2D et impression 3D de l’objet résultant, il s’agit de ”reconstituer” un corps à cette image. Entre l’objet archéologique, la relique et la ruine, cette pièce est destinée à rouiller comme une archive que l’on aurait retrouvée. Pourtant ce qui est donné à voir ici, n’est en réalité ni une vraie, ni une fausse archive, mais quelque chose entre les deux, en métamoprhose. Une sorte d’image nécromantique.
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La Chute
2015 – Installation et technique mixte sur papier 10 x 15 cm Plus d’images : La chute, celle d’un corps ; celui de Félix Baumgartner pour le projet Red Bull Stratos. Capturée d’après l’enregistrement vidéo directement réalisé depuis l’espace et retransmis en direct par Internet, cette image n’a probablement jamais eu d’autre matérialité que les flux numériques. Or, on ne saurait vraiment situer la nature de cette image emblématique ; elle est comme suspendue, entre l’objectivité d’une photographie documentaire, et la promotion d’un évènement publicitaire. Dès lors, imprimer cette image est une manière de figer son mouvement, en perpetuelle suspension. Lui donner corps ici, dans une fausse vraie archive qu’on ne saurait finalement dater, en tentant de réactiver son sens premier : la chute.
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Sans titre (4 août 1912)
2013 – (Palais Jacques Coeur – vue d’exposition) Huile sur toile, transfert et graphite sur papier 100 x 150 cm et 250 x 80 cm Plus d’images :
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